Coté Végétal :

 

On peut admirer le CATALPA que l’on nomme également «  arbre aux  haricots » ou «  arbre à cigares» pour ses gousses longues de 30 cm. D’ailleurs si nous voulons être très précis il ne s’agit pas de gousses car les gousses enveloppent les graines alors que la silique enveloppe une membrane (cloison) qui porte les graines idem à la monnaie du pape  (donc pour le catalpa il s’agit de la silique). Il est de la famille des Bignoniacées, et est originaire d’Amérique du nord.

 

Sa ressemblance est très proche du Paulownia les feuilles sont larges en forme de cœur de 15 cm à 25 cm mais une différence majeure est celle de ses feuilles opposées 2 feuilles pour le Paulownia et 3 pour le catalpa et si vous ne vous souvenez plus lequel à 2 ou 3 feuilles petit moyen simple le catalpa à 3 A dans son nom comme le nombre de ses feuilles !

 

Il a une croissance rapide et son port est érigé, il atteint 15 mètres de haut. En plus de sa beauté et de sa rusticité (supporte les  -20 ° et la chaleur) ;  Il fait de l’ombre en été avec son feuillage en forme de parasol et en hiver comme ses feuilles sont caduques  il laisse passer la lumière !  

 

Ses fleurs sont blanches avec l’intérieur brun/rouge. On peut récolter ses graines mûres en automne et les faire tremper avant semis.

 

Vous trouverez dans le jardin botanique de Versailles un arbre d’environ 290 ans ! Mais si vous êtes dans la Vienne cette semaine n’hésitez à venir admirer le catalpa du jardin (plus jeune) mais  il est déjà très grand et il vous suffira de regarder en hauteur pour voir sa magnifique floraison !

 

Coté mi- flore / mi- animal :

 

Comme vous avez pu le voir le séneçon jacobée est en fleur.

 

Attention cette plante est toxique pour les bovins et les chevaux ! Mais si on s’approche de la fleur on va trouver un joli spectacle : la chenille zébrée de jaune et noir qui va se transformer en papillon de nuit (mais qui vole la journée par temps nuageux ou avec une luminosité faible). Il se nomme le papillon écaille du séneçon ou le papillon « la goutte de sang » et va dévorer le séneçon entièrement.

 

Cet insecte (chenille) n’est pas dangereux. Il doit son nom uniquement à la couleur de ses ailes (ailes postérieures rouge bordées de gris/noir et ses ailes antérieures gris/noir avec un trait rouge et 2 points rouge vif).

 

En mangeant le séneçon, il devient toxique et prend un gout désagréable pour les prédateurs. Mais avant il est très vulnérable car il est la proie des fourmis, punaises … par la suite à l’état de chrysalide il peut être prédaté par les taupes.

 

La chenille va tisser un cocon au ras du sol et passera l’hiver à l’état de chrysalide jusqu’au printemps suivant et deviendra à son tour adulte et pourra se reproduire

et pondre sur sa plante hôte.

 

Alors à très vite au jardin pour observer tout cela et bien d’autres choses !